Un peu d'amusement avec FreeBSD

L’article est un peu technique, et me sert de référence pour des utilisations futures. Forcément, pour le non informaticien, ça va être du chinois…

Le problème

Bon, Linux, ça va plutôt bien, mais FreeBSD, j’ai encore un peu de boulot pour être à l’aise avec… Un petit exemple. J’ai à installer un FreeBSD avec une baie de disques. Le petit hic que je rencontre, est que les disque ont un nommage dynamique. Dans un sens, c’est bien, mais dans l’autre, c’est moins bien… En effet, sur ma machine, il y a un contrôleur SCSI en interne et un contrôleur Fiber Channel (FC-AL) en externe. J’ai 14 disques dans ma baie, et un dans le slot interne de la machine. Jusqu’ici tout va bien….

Je démarre ma machine, et j’ai le nommage suivant:

  • Disque interne: /dev/da0
  • Disque 1 baie: /dev/da1
  • Disque 2 baie: /dev/da2
  • Disque 14 baie: /dev/da14

J’ai de la place dans un slot interne de la machine, alors j’ajoute un disque dans la machine (pas dans la baie). Le nommage devient (après reboot):

  • Disque interne: /dev/da0
  • Disque interne ajouté: /dev/da1
  • Disque 1 baie: /dev/da2
  • Disque 2 baie: /dev/da3
  • Disque 14 baie: /dev/da15

Aïe aïe aïe, tout est décalé. Alors si j’ai mis mes points de montages en dur dans le fichier fstab, je risque d’avoir quelques soucis

La solution

Elle reste encore assez simple. On va utiliser les labels sur les disques. Le disque 1 de la baie, je souhaite le monter dans /export/disk1. Je vais donc mettre un label sur le système de fichier du disque, label qui s’appellera « disk1 »:

tunefs -L disk1 /dev/da1s1

Je devrais alors avoir maintenant une entrée /dev/ufs/disk1. Si ce n’est pas le cas, on va activer ça lors du boot de la machine. Pour celà, on va ajouter la ligne suivante dans le fichier /boot/loader.conf

geom_label_load="YES"

et on redémarre.

Cette fois, on devrait avoir une entrée /dev/ufs/disk1. Dans mon fichier fstab, il suffit que je fasse référence à /dev/ufs/disk1 au lieu de /dev/da1. Et quelquesoit l’endroit où se trouve mon disque, il sera bien monté dans /export/disk1…

Evitez l'infarctus, prenez un chat !!

Surprenante nouvelle que celle-ci. L’étude d’une portion de 4000 personnes de la population américaine dans les années 80, en prenant en compte la possession d’un chat, arrive à une conclusion pour le moins surprenante. Les possesseurs d’un chat dans les 10 années précédentes ont 30% de chances de moins d’avoir un infarctus que les autres ! Maintenant, quant à en trouver la raison exacte, c’est une autre histoire. Comme le suggère un commentaire sur slashdot, peut-être que le chat qui saute sur le lit à 3h du matin, ou qui se prend son quart d’heure de folie pendant un moment de calme habitue le coeur à des petits sursauts !

L’article sur usnews
La news sur slashdot. Les commentaires valent le coup !

Le modèle musical

Trent Reznor, le provocateur leader du groupe Nine Inch Nails (NiN) a réussi son pari. En effet, leur dernier album Ghosts I-IV est sorti sur un site web dédié (http://ghosts.nin.com/), avec plusieurs façons de l’obtenir. L’album se composant de 36 pistes, il est possible de les télécharger à des formats réellement intéressants (MP3 320, mais surtout FLAC ou Apple Lossless) et sans aucun DRM pour 5 petits dollars. Avec le taux actuel du dollar, c’est vraiment bon marché. Mais il y a mieux encore. Les 9 premières pistes sont gratuitement téléchargeables en MP3 320, sans DRM, un livret de 40 pages en PDF et quelques extras. Evidemment, il y a d’autres options, le double CD est disponible aussi, ainsi qu’une édition deluxe avec un dvd, un blu-ray, bref pleins de choses intéressantes. Et enfin, le top du top, l’utra deluxe limited edition à un prix de 300 $, édition en vinyle, signée, enfin, une vraie édition collector, limitée à 2500 exemplaires. C’est cette dernière édition qui défraie la chronique. En effet, en une journée l’ensemble des 2500 exemplaires ont été vendus, générant ainsi un chiffre d’affaire de 750 000 dollars.
Libérés de leurs obligations avec les maisons de disques, ces gros artistes recherchent une vraie alternative à la vente de CDs sur le déclin.
Il est intéressant de remarquer également que NiN distribue sa musique sous une licence CC (CC by-nc-sa) permettant de redistribuer, de remixer les morceaux, tant qu’il n’y en a pas une utilisation commerciale. Si elle démarre bien, cette vente est à surveiller attentivement. Elle préfigure peut être notre manière d’acheter de la musique dans quelques années.

Bien occupé

Comme vous avez pu le voir, ça fait, pfiou, une paire de manche que je n’ai pas mis le blog à jour… Je sais c’est pas bien, mais je dis pas je ne le referai plus, car je me connais… Enfin bref,je suis toujours bel et bien là, et je compte remettre un peu de billet sur ce blog. Alors patience…

Passage à Ubuntu Edgy, essais de Beryl/Emerald

Ben voilà une news qui ne va pas intéresser du tout les gens qui n’utilisent pas GNU/Linux !!

En effet, je viens de mettre à jour mon ordinateur portable vers la dernière version de Ubuntu, la dénommée Edgy. J’ai effectué la mise à jour le jour de la sortie en utilisant les miroirs de free, car les miroirs officiels étaient un peu surchargés !

La mise à jour s’est très bien passé, et j’ai pu continuer à travailler sur les projets sur lesquels j’étais sans soucis. Cette semaine, la présence d’un jour férié en plein milieu m’a motivé pour faire quelques petits changements et quelques essais de configuration. ?tant intéressé par le bureau 3D, j’ai donc installé beryl et emerald. Et là avalanche de problèmes, et j’ai pu avoir droit à un gros bug de la distribution…

Mon ordinateur (un IBM T41) étant équipé d’une carte vidéo de type ATI (une FireGL9000), j’ai d’abord essayé d’utiliser les drivers spécifiques ATI (les fglrx) avec Xgl. Je redémarre, et je suis sous mon bureau gnome habituel. Tout content, je lance Beryl (beryl-xgl) et le bureau démarre sous beryl. J’arrive à faire tourner le cube, tout semble parfait. Sauf que dès que j’essaie de déplacer une fenêtre, le bureau crashe lamentablement, et je me retrouve devant l’écran de connexion. Après quelques recherches sur divers forums, blogs et sites, il semble que ma carte puisse fonctionner avec AIGLX, ce qui permet d’une part d’utiliser le pilote libre pour ma carte vidéo, et d’autre part de ne pas avoir de serveur spécifique à lancer, comme avec Xgl.

Là, second problème. J’ai beau faire tout ce qu’il faut, je n’arrive pas à avoir glx en dri… Le serveur X active bien les extensions, mais le glxinfo me retourne toujours un  » direct rendering: No ». Après de bonnes recherches, j’ai fini par désinstaller tout ce qui concerne le driver propriétaire fglrx. Puis par réinstaller les bibliothèques libGL: »sudo apt-get install –reinstall libglu1-mesa libglew1 libgl1-mesa-dri libgl1-mesa-glx ». Et là, je redémarre le serveur X et miracle, j’ai bien le direct rendering.

Je peux donc démarrer beryl en mode AIGLX. Aïe, problème, j’ai seulement les deux tiers de mon écran sur lequel je peux voir le bureau. Je pense donc que la mémoire de ma carte vidéo n’est pas suffisante pour marcher en 24 bits avec beryl sur du 1400×1050… Je change donc le paramètre pour passer en mode 16 bits. Et là tout marche parfaitement.

Enfin, jusqu’à ce que j’ai l’idée saugrenue de lancer firefox. Et dès que j’arrive sur une page contenant du flash, paf, firefox meurt. Je réessaie sans beryl, et là, pareil, firefox crashe dès que j’arrive sur une page contenant du flash. Si je me remet en 24 bits, tout va bien. La solution est moins évidente cette fois. Il faut en effet éditer le fichier « /etc/firefox/firefoxrc » et ajouter la ligne « export XLIB_SKIP_ARGB_VISUALS=1 ». Et là, ça fonctionne enfin. Et ça, c’est un bug dans Edgy, pas dans Beryl !

Malgré tout ça, j’ai maintenant un beau bureau sous Beryl et Emerald. Alors si plein de fonctions de Beryl sont plutôt visuelles sans vrai apports, il y en a quand même un certain nombre particulièrement intéressantes, comme la visualisation de toutes les applications ouvertes ensembles sur le bureau, et j’en passe.